
Connaissez-vous le bernard l’ermite, ce crustacé avec son bidou tout mou et qui doit se protéger des prédateurs en empruntant les coquilles abandonnées comme carapace ? Il les laisse derrière lui au fur et à mesure de sa croissance.
À son image, présentement, je viens vous parler d’un autre spécimen. Une autre forme d’ermite. L’ermite social. Ces deux mots semblent pourtant antagonistes. Soit il est ermite, soit il est social mais l’association est antinomique.
Il peut passer tout à fait inaperçu. Il se mêle à la foule, incognito. J’en côtoie un que je vois régulièrement, très régulièrement. Nous nous rencontrons même quotidiennement. Ce n’est pas le mauvais bougre, il est même fort sympathique. Il adore son cocon car c’est ainsi qu’il se ressource et garde son intégrité. Sa coquille à lui n’est pas sur son dos, je dirais qu’elle l’entoure, tel un halo de lumière douce et tamisée. Lorsqu’il sort le bout de son nez, il hume l’air frais et s’accoquine avec joie. Il s’ébroue avec ceux de son espèce mais pas que. Il faut qu’il y ait tout de même quelques points de liaisons similaires sinon il risque fort de rejoindre son cocon plus tôt que prévu. C’est une bête comme bien d’autres j’imagine mais qui n’ont pas l’appellation d’ermite social tant qu’elles n’ont pas été identifiées par… leur propriétaire.
Je suis l’ermite social. Un des ermites sociaux.
Ce petit nom vous sied peut-être aussi au teint ?
Je suis un ermite social.. belle idée que tu as eue.
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C’est comme cela que je me qualifie.
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