
Le temps est à l’orage !
Le couvercle fait déborder le contenu de la casserole, ça bout trop fort !
Que se passe-t-il ?
L’atelier sur le sens de la vie et le sens du travail, via la cité des métiers m’a remué. Avec des hauts et des bas.
Chez le psychiatre, j’ai passé la demi-heure à pleurer. À un moment, je ne pouvais plus respirer (cela m’est arrivé deux soirs de suite et bonjour la panique). Et tout ça pour un évènement qui s’est passé il y a plus de 30 ans et qui n’avait pas d’impact sur moi lorsque je pouvais l’évoquer au cours d’une discussion. À tel point qu’on a programmé de nouvelles séances d’EMDR afin d’évacuer ce blocage qui me bouffe de l’intérieur.
Ce n’était pas du tout prévu car quelques heures avant de partir, même une seule, je n’aurais pas imaginé me mettre dans cet état.
Un autre fait qui a certainement joué aussi est qu’il y a des cambriolages dans mon immeuble. On avait subi déjà cela il y a plusieurs mois puis ça s’était calmé et ça recommence. Je venais d’avoir l’appel d’un voisin qui est aussi un ami.
J’ai l’impression qu’un concours de circonstances est en train de me sauter à la tronche : le braquage, toutes les démarches pour trouver (ENFIN) ma voie professionnelle, l’insécurité, les petites actions que j’ai mises en place pour être actrice de ma vie puis ce passé qui ressurgit puissance 10…
Je veux m’en aller de ce Paris qui m’insupporte, je veux redonner un sens qui me sied aux jours qui se succèdent…
Et vous, comment faites-vous, que traversez-vous, quels sont vos traumas ?
Quand ça remue c’est qu’il y a des choses à sortir. Ce n’est pas plaisant mais c’est comme ça qu’on avance.
Il faut se laisser le temps.
Je sais que c’est plus facile à dire…
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Je pense que tu as raison. Ce soir, je me dis que je ne veux plus vivre à Paris mais partir, par exemple, en Bretagne. Je n’ai plus d’attache, je suis mobile, je n’ai quasiment rien, le seul souci est de trouver une source de revenus…
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