
Il ne voyait plus qu’en flou artistique. Non pas que sa vue devenait déficiente, c’était son choix. Les contours bien dessinés, les couleurs franches et nettes, les images proprettes et sans équivoque ne l’intéressaient plus. C’était banal.
Alors que d’un bout de truc brouillé, il naissait des formes de toutes sortes et il pouvait créer des personnages dans des histoires et des histoires pour des personnages. Là, il y avait du terreau vitaminé, de la matière pour boyaux de la tête. Alors, il traquait, dans les magazines, internet ou en 3D, tous ces trésors. Et plus il les voyait, plus il contait. C’était devenu sa marotte, son essentiel. Et puis, il s’amusait comme un fou – comme un flou – de faire tourner les autres en bourrique avec ces élucubrations.
Le flou, encore du flou, toujours le flou !
Le fébrilité loufoque et obstinée de celui qui crée… On est carrément dans sa tête, là !
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Merci Marie !
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Oups ! « La » fébrilité !!!
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L Ȏvolution du photographe!
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C’est ça Josée !
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C’est presque vivant le flou!
J’aime beaucoup ce texte, son grain de folie!
Merci
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Merci à toi pour ce challenge qui permet ça !
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