Déposer ses fardeaux Comme autant de détritus Qui pourrissent notre âme Et notre vie Mettre un veto En forme de rictus Sans vague à l’âme Et sans déni Quand c’en est trop Et qu’on n’en peut plus De tout cet infâme Et ce dégueulis Et s’il en faut Même en rébus Découvrir la flamme Parmi les brindilles du nid En trop en sus Désarme et vis !
Bien sûr que j’aimerais avoir de l’argent à profusion pour gâter ceux que j’aime et les autres… Bien sûr que j’aimerais vivre de ma plume et de mes crayons… Bien sûr que j’aimerais visiter des pays, des villes… Bien sûr que j’aimerais avoir encore trente-cinq ans… Bien sûr que j’aimerais être deux en félicité… Bien sûr que j’aimerais prendre autant de cours que je le souhaiterais et ce, dans diverses disciplines… Bien sûr que j’aimerais tout ça et plus encore… peut-être…
Mais je suis en gratitude parce que je suis en santé, parce que je peux payer mon loyer et ma nourriture, parce que je suis libre, parce que je suis en tranquillité, parce que je suis privilégiée d’avoir peu mais de l’avoir.
Partout gronde la colère Tout devient une affaire Un seul mot Et le monde devient chaos. Il suffirait pourtant De sourire un instant Et rire par moments Pour apaiser les maux. D’un geste souple D’un regard doux Soyeux comme du velours Qui calme le courroux Et détend la houle. Il suffirait d’un rien Pour que tout Devienne aérien Comme une caresse sur la joue.