Le ciel et sa palette de couleurs Le ciel ses harmonies à l'infini Il se dessine en mouvements Comme une histoire qui se regarde Et qui se crée à chaque instant Et se recrée au gré du vent Le ciel et ses nuages en randonnée Le ciel et tous ses visages esquissés Il nous émeut par sa beauté Il nous étonne par ses colères Et nous ravit par ses sourires Le ciel ce grand tableau aux mille mots Le ciel et ses plus belles compositions Qui naissent et meurent tout le temps Le ciel par ses colères et ses chagrins Le ciel nous émerveille et il est craint Puis il se tait parfois Et d'autres fois il gronde Et quand il pleure pas de cachette Et tout le monde voit sa peine Il devient sombre ou il s'éclaire Puis il explose en mille éclats Orage ou grand soleil Le ciel est toujours là Le ciel est éternel Et en un regard On reprend goût à tout
Une seconde Il suffit d'une seconde Pour changer sa pensée Et changer d'émotion Il pleut dehors Tout devient mort Si je reste là-dessus C'est foutu Il pleut dehors OK Je stoppe là OK Et je vois le soleil Et je sens sa chaleur Une seconde Il suffit d'une seconde Pour changer sa pensée Et changer d'émotion
Un petit pas à droite Un petit pas à gauche Je danse en cadence Avec élégance Quand arrive la catastrophe Mais que je suis maladroite Et un peu gauche Je me trompe de sens Et je me cogne à toi Et on dégringole On perd la boussole Et une grande torgnole Tu me donnes C'est fini la danse Je pars en pleurant Comme un enfant Qui a pris une danse
Un battement d'ailes froisse l'air Un battement d'ailes au bord de mer L'air de rien merci bien L'air de rien comme mon refrain Il tourne tourne dans le ciel Il frôle et il touche la terre L'air de rien merci bien L'air de rien comme mon refrain Rien ne résiste au mouvement Au mouvement tout en douceur Douceur et volupté Volupté d'un instant L'air de rien merci bien L'air de rien comme mon refrain Instant d'éternité L'éternité en un battement d'ailes L'air de rien merci bien L'air de rien
A E I O U Y De jolies demoiselles Aux belles prunelles Que sont les voyelles Ces essentielles Des éternelles Qui forment un duo Pour de jolis mots Avec les consonnes Ces belles personnes Qui raisonnent Qui résonnent Et donnent le ton À tous nos discours Qui courent et courent toujours
C’est charmant, délicieux, tout en finesse et humour. Avec d’excellents bons mots, sans aucune vulgarité. Les comédiens sont fabuleux (Jane Sourza, entre autres). Oui, vraiment, un film plein de charme que je vous recommande chaudement pour passer un formidable moment !
La mauvaise foi à son paroxysme, en toute innocence et bonne foi… Ce duo de comédiens, Benoît Moret et Sébastien Castro, est un bijou. J’ai regardé et regardé et regardé… et en plus, je l’ai regardé…
Un livre que je n’ai pas encore lu mais dont un lecteur m’a dit avoir vécu d’excellents moments de rigolade avec et étant donné l’époque que nous vivons, il faut se refiler les bons plans, n’est-ce pas ? Rien que la couverture présage du meilleur et comme le contenu est à priori aussi pétillant, go go go les amis !
Pour la semaine prochaine, on va recommencer léger, je vous propose d’écrire un texte à partir de cette citation de Coluche “Quand j’étais petit à la maison, le plus dur c’était la fin du mois… Surtout les trente derniers jours !”
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Oui, les trente derniers jours parce que les trente premiers, c’était parfait, ça roulait, je veux dire les pièces d’or roulaient, elle roulaient tellement qu’elles arrivaient direct dans ma tirelire cochon qui a du faire des petits du coup. Et puis, venait la catastrophe, papa partait les trente derniers jours chez sa seconde femme, et maman était au courant, et il emmenait l’argent avec lui, il laissait juste à maman de quoi acheter quelques paquets de pâtes et du beurre. J’aurais pu casser mes cochons mais j’avais un plan : quand je serai grand, j’achèterai un château à maman, elle pourra vivre comme une reine, elle aura plein de belles robes et elle sera toujours heureuse. Alors, mes cochons restaient bien cachés sous mon lit.
Ça fait trente ans que je ne suis plus petit et maman n’a pas eu son château, elle est partie au paradis, parce que c’est sûr qu’elle est là-bas, avec tout ce que mon père lui a fait, c’est une sainte. Et moi, je sais maintenant qu’il n’y a que trente jours par mois et qu’on s’est fait avoir. Comprendra qui pourra, moi-même je suis perdu dans tout ça.