Une tisane chaude, des petits carrés de chocolat, le nez dans le bol et les oreilles dans la Tosca (e lucevan le stelle), chantée par Placido Domingo. Être présente à ce doux moment… goûter, humer, respirer… les larmes aux yeux. En simplicité et gratitude.
Tandis que j’ajoutais des billes d’argile à la surface de ma plante, le pot juché sur le rebord de ma fenêtre, je l’ai inspecté pour voir son état après rempotage. Inspection du dessus… du dessous… et là, j’ai vu le ciel à travers son petit feuillage : mon oiseau végétal ! Le nom m’est venu car je n’en voyais aucun voler. Puis mes pensées ont continué leur chemin… Le ciel, la plus jolie toile qui soit ! Il se diversifie à la vitesse grand v, je ne me lasse pas de le regarder puis de le photographier. Ses couleurs, la forme des nuages, les traits, les trainées, j’y vois des visages, des silhouettes, des signes. Parfois, c’est saisissant, d’autres fois plus subtil. Puis le chant des oiseaux. Et leur manège… les pigeons qui traversent la ‘route’ de fenêtre en fenêtre en faisant un bruit si singulier avec leurs ailes, leur danse lorsqu’ils s’ébrouent et changent de place avec un petit copain (jeu, parade nuptiale, querelle ?), les divers rythmes suivant l’espèce. Que j’aime ces moments de quiétude, de voyeur, de vivre l’instant présent, sans rien attendre, sans rien demander. Juste être, sentir, écouter, regarder. Sourire d’aise et respirer…
Pour vous, je ne sais pas mais en ce qui me concerne, je vois nettement un ours, assis, genre sur une balançoire, qui fait coucou, le bras levé ! Non, je n’ai pas pris de substances illicites… Son toucher est froid, elle a une odeur métallique. La mienne pèse autour des 400 grammes. Elle permet le lâcher prise pour vivre le moment présent. Elle soulève les croyances limitantes et reconnecte aux codes identitaires. ces informations sont seulement une partie de ses propriétés. Elle m’est agréable au toucher, je la retourne dans mes mains pour m’imprégner de son ‘pouvoir’.