Ascolto più volte questa puntata per assorbire la lingua il più possibile, capisco quasi tutto ma voglio capisco tutto tutto e che sia come la mia lingua madre.
Amavo moltissimo questa serie e guadarla di nuovo in italiano è piacevolissimo !
de couleurs, de formes et d'émotions
Ascolto più volte questa puntata per assorbire la lingua il più possibile, capisco quasi tutto ma voglio capisco tutto tutto e che sia come la mia lingua madre.
Amavo moltissimo questa serie e guadarla di nuovo in italiano è piacevolissimo !
Le monstre entraîne les corps dans leur dernière demeure…
Semer et planter en spray de fantaisie colorée…
Nouveau look pour le retour de Pac-Man…
Signification mystérieuse, écriture illisible, message obscur…
Comme vous avez apprécié la liste de mots, je renouvelle l’expérience avec ceux-ci : vacarme, coccinelle, ectoplasme, labyrinthe, pavillon, régalade, picorer, diva, focus, ritournelle.
*
Quelle diva cette coccinelle, elle est élégante soit mais aucun point de vue, point ! Dans le labyrinthe de son pavillon, le focus est mis sur l’écho des mots qu’elle n’entend pas parce que pavillon elle n’a pas puisque oreilles, elle n’a pas … elle n’a pas, elle n’a pas, la ritournelle d’une coccinelle aux petites ailes qui s’ébrouent sans vacarme. Point d’oreilles mais une bouche pour picorer l’ectoplasme qui s’est aventuré de trop près. Quelle régalade pour la belle !
Pour la semaine prochaine (#19), je vous invite à faire une liste de 20 titres de chansons que vous aimez ou connaissez. Puis d’écrire un texte en intégrant ces titres! Bonne fête de la musique!
*
Je ne résiste pas à l’envie de partager mon amour pour Lucien et qui remonte à mes neuf ans, dans ma drôle de vie, enfin drôle n’est pas le vocable définissant le mieux… Bref, n’attendons pas plus, je faisais allusion à cet artiste multiple facettes, toi mon amour, comme j’aurais aimé que ce fut le cas… Les dessous chics, il en a vu plus d’un, ce grand séduit et séduisant à sa façon. La groupie du pianiste, qu’il fut à une époque, a forcément existé mais ne faisait pas le poids devant le raz-de-marée de fans qui a suivi. Jane et lui incarnaient les amants de Saint-Jean tournoyant au petit bal perdu. Je suis malade de son absence et comme les sos d’un terrien en détresse, la nuit je mens pour tromper son départ, je me mens en écoutant ses pépites et en le faisant revivre… Il jouait du piano debout, un piano fictif sur lequel courait ses doigts de peintre,lorsqu’il chantait ses émotions, son chœur americano en écho. Et le mien de cœur, explosait de joie ou de tristesse, tantôt en criant à tue-tête le chant révolutionnaire funiculi, funiculà, tantôt la mort dans l’âme comme dans les gnossiennes. Sorry angel devrait lui crier la maudite faucheuse qui l’a arraché à nous, ses adorateurs, felicità, oui bravo à toi de nous avoir joué ce sale coup… a t-il eu le temps de dire bella ciao à ses amours ? Dans toutes les langues, la javanaise, la française, la chinoise, et toutes les autres, je t’aime. À l’inverse de ce sublime morceau lyrique, e lucevan le stelle (les étoiles brillaient), une s’est éteinte…
Pour la semaine prochaine, je vous invite à écrire un texte ou un poème dans lequel le dernier mot de chaque phrase devra être le premier mot de la phrase suivante. Hâte de voir ce que cela va donner ! Au plaisir et amusez-vous bien !
*
Le sablier poursuit sa course
Course qui s’essouffle parfois
Parfois pour reprendre de la vitesse
Vitesse qui s’accélère toujours plus
Plus, un jour sera le maître-mot
Maître-mot ou maître-chien chacun aussi fidèle
Fidèle et tout autant cruel
Cruel comme dans un duel
Duel ou la mort est la gagnante
Gagnante et perdante les deux faces de la même pièce
Pièce du jeu de la vie
Vie éphémère qui semble éternelle
Éternelle dans l’esprit et le cœur
Cœur, trèfle, carreau et pique
Pique pour faire circuler le sang
Sang dessus dessous dans tous les sens
Sens, on le cherche toujours.
Je vous invite à écrire un texte comportant les mots suivants: pastèque, bouillon, translucide, potion, mécanique, arbuste, oliveraie, mimétisme, pirouette, tintamarre. A vos plumes ! Et au plaisir de vous lire !
*
C’était en plein mois d’août à Milan et la chaleur était suffocante. Nous avions mangé une anguria, autrement dit, une pastèque. Nous étions attablés près d’un arbuste, pas très loin de la piazza Duomo où une oliveraie avait été installée. Une nouvelle tranche, rouge translucide, a succédé à la première, nous avions l’impression que nos veines contenaient du bouillon en ébullition. À peine avalée, la sensation fraîche fondait. Et la main, qui se lève pour redemander le remède magique, faisait penser à une mécanique bien huilée. La potion anti surchauffe recommençait à soulager pour quelques secondes. Par mimétisme et nécessité, les clients voisins suivaient la danse gestuelle. Le tintamarre des couteaux tranchaient les belles et les yeux de chacun faisaient une pirouette de convoitise.