La programmation web est chronophage, la pulpe des doigts s’activent sur le clavier puis les phalanges sont aspirées par les touches et les mains sont pleines d’Html et de Css…
J’ai réussi des tests de positionnement pour suivre une formation de développeur web, un entretien est la seconde étape qui ne saurait tarder puis la recherche d’entreprises, etc.
Ma dernière cartouche de rebond est là, je ne peux la perdre des yeux, elle ne doit pas m’échapper…
Je n’ai plus le temps de venir vous lire et commenter, je dois me concentrer sur mon projet et lui consacrer tout mon temps. Merci à ceux qui me soutiennent via les ondes et l’énergie environnantes. Le moment venu, je reprendrai mes lectures ‘blogwordpressées’.
J’ai encore quelques années à travailler, voire plus.
Étant donné qu’il me faut changer de métier et que je suis très attirée par la création de sites, que j’ai approchée il y a maintenant dix ans, je me lance en autodidacte, via des sites, des vidéos, je pioche des informations, des astuces, des conseils afin de m’engager dans la meilleure voie pour rebondir de code en code…
J’ai conscience que ça ne va pas être facile, qu’il me faut une solide formation en parallèle à mes cours ‘maison’ mais papillonner de-ci de-là ne m’amène à rien de constructif et au lieu de changer d’avis au gré du vent, je prends le large et vogue…
Lorsque je fais mes petits bouts de code et que je vois le résultat de la page se construire, c’est magique !
Et vous, avez-vous eu à faire face à une reconversion ‘sur le tard’ ? Quelle était-elle ?
Déposer ses fardeaux Comme autant de détritus Qui pourrissent notre âme Et notre vie Mettre un veto En forme de rictus Sans vague à l’âme Et sans déni Quand c’en est trop Et qu’on n’en peut plus De tout cet infâme Et ce dégueulis Et s’il en faut Même en rébus Découvrir la flamme Parmi les brindilles du nid En trop en sus Désarme et vis !
Si je reçois une grosse somme d’argent, qu’est-ce que j’en fais ? Ma première réaction est d’exploser de joie ! Et, plan d’action :
Acheter un bien immobilier à maman et mon beau-père,
Acheter un appartement à ma fille,
M’acheter une maison ou un appartement en province,
Demander à papa et ma belle-mère ce dont ils ont envie,
Faire plaisir à mes rares connaissances,
Acheter un local pour exposer mes dessins et ceux d’autres artistes, faire des ateliers d’écriture, échanger, s’entraider, s’épauler, s’écouter, partager, tester des activités à monétiser, etc.
Visiter l’Italie. Tutta l’Italia !
Et vous, que feriez-vous avec une grosse somme d’argent ?
L’habitat participatif, ma che cosa ? Quésaco ? Eh bien, il s’agit d’acheter ou louer un logement dans une communauté avec des lieux communs mais où chacun garde son intimité. Ce n’est pas vraiment une vie communautaire mais bien participative. On s’entraide, on partage des moments ensemble. Solidarité et protection réciproque, dans le respect de la vie individuelle. Eh bien, je pense que c’est vraiment ce que je souhaite. Reste à trouver l’habitat où les centres d’intérêts sont similaires aux miens et la mixité de genre et d’âge. J’ai la cafetière en ébullition… Et vous, avez-vous l’expérience de ce mode de vie ou autour de vous ? Qu’en pensez-vous, avez-vous des idées, des conseils, des avis, des impressions ?
Puisque j’ai commencé à parler, je vais jusqu’au bout, c’est-à-dire que je ressors mon ‘n’importe quoi’ de mon tiroir où il était enseveli, et là, ça vaut son pesant de cacahuètes ! L’ebook est sorti en octobre 2014 (je n’en reviens pas, six années) mais une petite partie de l’histoire était déjà antérieure (eh bé…). Et je suis tombée sur un concours d’écriture qui permettait de faire éditer son livre gratuitement. Alors, je ne me souviens plus exactement quelles étaient les conditions, toujours est-il qu’il fallait envoyer sa participation avant minuit et comme j’étais limite limite, j’ai bâclé ma prose haut la main, sans état d’âme : bonjour les fautes d’inattention, orthographe, grammaire… pardon Voltaire ! De plus, il fallait une table des matières, je me suis donc battue avec le traitement de textes et enfin, mais vraiment à quelques secondes près, j’ai envoyé le tout avec une joie ! Je pensais avoir pondu le chef-d’œuvre de l’année… seulement j’ai vite déchanté, le lendemain, en relisant mon fichier… la panique totale : quoi, mon torchon va être en ligne ! La honte… Enfin, pour être complètement franche, il n’y avait pas que ça qui me mettait le rouge au front et aux joues. Je m’étais dit que ce qui intéressait c’est le sexe et l’argent et si j’étais à côté de la plaque avec le second, je pouvais me ‘défendre’ avec le premier… une amie m’a dit que si je voulais parler sexe, il fallait y aller carrément. Bon, soit. Et en relisant une fois de plus, j’avais honte de ma plume si… déplumée. J’ai bien essayé de le faire enlever du site mais cette fois-ci, on me demandait de l’argent. Après plusieurs recherches, j’ai pu le dépublier moi-même. Enfin, j’espère…
Bon, allez, je le dis, je sens que c’est le moment. Le 12 septembre 2019 est né mon ebook. Je ne voulais pas en parler parce que j’avais peur qu’on pense que je faisais mon blog pour faire de la pub. Pour être transparente, j’ai mis le lien de l’éditeur sur la photo du livre mais ses nouvelles, ses poèmes et ses dessins sont tous visibles ici (plus tous ceux que j’avais fait avant et après…). J’ai senti le besoin – en prenant ma douche, vous saurez tout – d’écrire cet article. Il fallait que ça sorte. Jusqu’à présent, c’est comme si j’avais honte, je n’osais pas en parler, ou très peu, ou très mal. Hormis les premiers jours où j’ai ameuté mes proches, peu nombreux, je n’ai pas fait de promotion. Je me suis contentée d’acheter un pack – somme assez conséquente mais comme c’était le mois de mon anniversaire, je me suis dis : ‘ma poule, fais-toi plaisir’ -, et je me suis précipitée sans vraiment lire son descriptif, j’ai donc pensé que mon livre allait être disponible sur les rayons des librairies alors qu’il était juste commandable chez eux si on savait déjà que je l’avais écrit… J’étais excitée comme une puce lorsqu’il fut en ligne ! Ça y est, il était à la vue de tous ! Wouhou ! J’en ai vendu 12… Eh oui Patricia, le Goncourt, ça ne sera pas pour cette fois-ci… Ceci dit, je suis heureuse d’être allée au bout de ce projet, c’est moi qui l’ai fait (tiens tiens, ça me rappelle une vieille pub), ainsi que le dessin de la couverture. Et je sais que pour le prochain, quel que soit son genre, j’aborderai les étapes bien différemment.