La petite phrase qui trotte

Dessin que j'ai fait au stylo et photoshopé.
Ça trotte

J’ai raté ma vie mais je m’aime… comme une ritournelle, dans la tête et le cœur. Je suis lucide, c’est un bon point. Un bon point de départ pour peut-être, je dis bien peut-être, inverser la tendance. Chi lo sa, chi puo dire questo ?
Mais non, ne dis pas ça Patricia, allons, allons ! Si, je le dis et je le maintiens, très cher. Si je me réfère à la pyramide de Maslow, le ‘triangle’ des Bermudes… euh non, le triangle des besoins, je coche uniquement la case première, somme toute, la base, ce qui est énorme bien évidemment car tout le monde n’a pas cette chance, c’est entendu et rien que pour ça, je devrais avoir honte de l’ouvrir… ah bon, alors, j’arrête là, par décence ?
Je ne suis pas en train de pleurnicher, je réserve ça à mon psy, seulement présentement, je m’interroge tout de même. Puis-je le faire, m’interroger ?
Car, enfin, la gente dame qui écrit ces mots a 54 printemps et, me semble-t-il, ce n’est pas tout jeune. Ok, ce n’est pas tout vieux non plus mais ça fait un paquet d’années au compteur, je peux même dire des heures de vol au compteur si ce n’était pas connoté…
Donc, je disais, 54 piges… mazette ! Ne suis-je pas censée avoir mari, maison, ancienneté pro, finance, projet, en un mot, le package ‘réussite’ d’une vie rangée et ‘normale’ ? Tandis qu’après état des lieux, c’est la déconfiture de chez déconfiture. Alors oui, la ‘demoiselle’ a bien quelques velléités et prétentions à la hausse, dont ces deux vocables restent dans la région encéphale sans concrétisations vérifiables et probantes…
J’entends, en double son, la petite voix : ‘mais que va t-on faire de toi ma pov’ fille ? Que feras-tu quand tu seras grande ? Quel avenir te prépares-tu ?… Euh, oups, flûte, durant quelques instants, j’ai remonté le temps…
Mais que s’est-il passé ? N’ai-je pas vu le temps défiler et la situation péricliter, perdurer, ou devrais-je plutôt employer le pluriel ?
Je me retrouve comme une môme qui aurait cassée ces jouets et crierait qu’elle s’ennuie et que personne ne s’occupe d’elle…
Et puis cet argent qui est le nœud du problème, celui par qui tous les maux arrivent, celui qui dicte sa loi sur tous les toits, qui impose sa suprématie et fait tourner en rond même le carré ! Parce qu’enfin, il me faut l’avouer, s’il n’était indispensable pour la survie et la vie, tout roulerait comme sur des roulettes bien roulées, je peux le garantir, et pas seulement pour ma petite personne.
Alors, pour finir parce qu’il faut bien finir cette diarrhée, oui, j’ai raté ma vie jusqu’à aujourd’hui car tout peut changer demain. Ou pas. Et comme dit Magic System : « Tant qu’y a la vie, tant qu’y a la vie, on dit toujours y a l’espoir… »
Je ne sais pas comment rebondir, comment sortir du piège dans lequel je suis tombée avec mon consentement mais tant que je ne suis pas morte, il reste l’espoir…

Et vous, où en êtes-vous ?

Magic System

Génocide

Edvard Munch - Dans le domaine public en 2019
Edvard Munch

Viser la tête pour anéantir la racine du mal
Les moutons s’entre-dévorent au lieu de mordre le berger
Éteindre la télé pour allumer le cerveau
Réussir sa vie n’est plus l’actualité face à rester en vie
Non-assistance à humanité en danger
Crime des geôliers dirigeants

Le piège

Dessin que j'ai fait au stylo bille et colorisé via Photoshop.

On est trop con, c’est bien fait pour notre gueule
Le piège se referme et on dit encore amen
On se croit libre, grand, fort, indomptable
On est rien
Eux aussi ne sont rien mais ils font tout
On est trop con, c’est tant pis pour notre gueule
L’issue, pour nous comme pour eux, reste la même
Rendez-vous de l’autre côté…

Respirer

Image que j'ai prise sur une banque d'images pour illustrer ma réflexion
Se sentir vivant

Sans respiration, pas de vie.
Un masque sur le nez et la bouche, comme refuser le droit à la vie, renoncer à vivre.
Colmater, obstruer le nez et la bouche. Dire non à la vie. Dire : ‘je ne veux pas respirer’.
Les virus sont dans l’air, tout le temps, on les respire à chaque inspiration.
Les virus se développent dans l’organisme si le système immunitaire est faible, lorsque les anticorps ne jouent pas leur rôle de défenseurs.
Respirons à pleins poumons, notre vie nous appartient !
C’est la seule que nous ayons, à priori. laissons-la respirer tant qu’il est encore temps.
Sourions et renforçons notre système immunitaire.

Tempête d’idées

Illustration que j'ai faite pour mon exercice de phrases
Changement de place

Revenir à la source : RESPIRER EST INTRINSÈQUE AU VIVANT

C’est parti pour le chamboulement :
Sereines, tant pis ! Vivre, trinquer. Reste A U
Ne rire que si tu es transpirante. Reste V I V
Une quantité prise sans vérité. Reste V R I R
Au pire, sentir, tisser une vanité. Reste R V Q

En avez-vous d’autres ?

Interversion

Illustration que j'ai faite pour mon exercice de phrases
Jeu de lettres

Le contexte actuel me souffle :
IL EST ENCORE TEMPS DE SE RÉVEILLER

Interversion :
Sire, c’est trop de merveilles ! Reste L E E N E
Mec, il te presse de sentir le rêve. Reste L O
Descente lissée, vrillée : Tromper. Reste E
Miel : le score délivré est en perte. Reste S

En avez-vous d’autres ?

De phrase en phrases

Illustration que j'ai faite pour mon exercice de phrases

Inspiration de ce jour : LE CORPS FONCTIONNE SUR L’ÉQUILIBRE

Brassage neuronal :
Pour que cesse le brio fiction. Reste R N N L L
Si ! Le coton fin brûle qui le ponce. Reste R S R
Enfourner lions, porc cuit, blé, sel. Reste I Q
Briller quoi ? Un fin sport en école. Reste C S

En avez-vous d’autres ?

De mots en phrases

Illustration que j'ai faite pour mon exercice de phrases
Le b.a.-ba

Mon terrain de jeu :
S’INFORMER ET DEVENIR ÉVEILLÉ AU MONDE

Cogitation, essais et :
Démon, fourmi édentée, viens veiller. Reste R A
Idée : formaliser une vente de mon livre. Aucun reste
Une vieille mode est de frimer. Non ? Reste R A V E
Démouler si vraiment rien ne vole. Reste D E E F

En avez-vous d’autres ?